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Et les citrons amers où s'imprimeront nos dents
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9 octobre 2010

500 Days of Summer

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J'ai vu hier soir 500 Days of Summer qu'on m'avait conseillé comme étant l'un des films qui deviendrait un film culte. Je ne sais pas s'il fera partie de mes films cultes, mais c'est vrai que j'ai passé un bon moment. Je m'attendais à un film d'amour classique; eh bien non.



"Ce n'est pas une histoire d'amour c'est un film qui parle d'amour".

Voilà ce qu'on peut lire sur la pochette du DVD, et c'est tellement vrai!
C'est cette fresque de tous les petits détails de la vie à deux qui m'a plu, parce qu'elle n'est pas romancée comme dans tous les autres films d'amour. Summer ronfle et lui, il pue des pieds. Ils font leurs courses chez Ikéa et vont dans des karaokés où ils se saoulent. Ils font des trucs stupides comme crier "pénis" au milieu d'un jardin public.



500_days



J'ai aimé le visage de Summer qui ne ressemble en rien à celui de ces centaines de minettes sans saveur qu'on voit défiler dans les comédies romantiques, mais qui a son charme parce que justement elle a l'air naturelle avec son menton un peu large et ses yeux trop grands. Et plus l'éternel visage oval et neutre. J'ai aimé les vêtements décalés des deux protagonistes. J'ai aimé le fait que les détails qu'il aime chez elle sont les même que ceux qu'il déteste finalement. J'ai aimé ce retournement de situation tellement vraisemblable, quand on voit les scène autrement que par ses yeux à lui. J'ai aimé le petit clin d'oeil à la fin et le fait qu'on ne comprenne pas tout, finalement. Que notre curiosité ne soit pas entièrement satisfaite. Que s'est-il passé; qu'est-ce qui l'a changée?




500_days_2




Enfin et évidemment j'ai aimé le défilement des saisons et la déconstruction chronologique, mais ça, c'était couru d'avance.

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